Même si ce ne sont pas elles qui consomment le plus de ressources sur les sites Visionature, il nous semble raisonnable de limiter les téléversements à leur minimum.
Faune-Loire-Atlantique n’est pas une galerie d’exposition de vos photos, pour cela il existe de nombreux autres outils plus performants et mettant plus en valeur vos clichés*. L’idée est d’adjoindre une ou deux photos de qualité suffisante qui illustrent l’espèce proposée (montrant assez de critères d’identification pour confirmer/homologuer l’espèce ; on peut en mettre un peu plus parfois pour montrer des individus, des détails, des angles, des comportements différents…). Gardons à l’esprit qu’une photo dans le brouillard à 100 m d’un Merle noir n’a aucun intérêt.
Si vous souhaitez être aidé pour une identification, vous avez la possibilité de mettre une photographie et de la supprimer ensuite. Généralement, en cas de doute, l'équipe des vérificateurs vous sollicitera directement pour recevoir vos documents.
Pour rappel, téléversez directement vos photos dans le format d’affichage des bases : 675 x 450 pixels (100-200 ko).
Merci de votre compréhension.
*Dans vos données personnelles, vous pouvez indiquer votre site web, il sera accessible en cliquant sur votre nom.
posté par Romain Lpo Batard
jeudi 8 octobre 2020
Le réseau des bases de données VisioNature en PdL et la valorisation de vos données
La coordination LPO Pays de la Loire a produit une double page sur l'organisation de nos bases de données en région.
Une iconographie simple qui permet de comprendre rapidement comment vos données sont valorisées.
Annulation des Rencontres des naturalistes et gestionnaires d'espaces naturels des Pays de la Loire
Compte tenu de la crise sanitaire qui sévit actuellement, les Rencontres des naturalistes et gestionnaires d'espaces naturels des Pays de la Loire sont annulées et reportées en 2021.
posté par Romain Lpo Batard
mardi 22 septembre 2020
17-18/10/2020, enquête européenne sur le Pluvier doré
Ce dénombrement s’inscrit dans un suivi à long terme. Les comptages précédents ont été menés en 2003, 2008 (Gillings et al., 2012) et 2014. La France n’y avait semble-t-il pas pris part.
Pour les pays du Nord, le mois d’octobre correspond à un pic de présence de l’espèce. En 2014, près de 870 000 pluviers avaient été dénombrés dans les îles Britanniques, au Bénélux, en Scandinavie, en Pologne et dans les pays Baltes. En 2003 et 2008, la seule Allemagne accueillait près de 200 000 oiseaux !
En France, à cette période, les effectifs seront probablement bien plus modestes mais, au final, demeurent assez méconnus et réservent peut-être quelques surprises. Nous tenterons, cette année, en collaboration avec l’Office français de la biodiversité (OFB), d’apporter quelques données.
Si vous souhaitez contribuer à cette enquête, pour laquelle aucun protocole précis n’est fourni, veuillez collecter les informations, idéalement sous forme de listes complètes, en les attribuant au code étude « PluvApri2020 ».
IWSG invite les observateurs à prêter une attention toute particulière aux Vanneaux huppés et Courlis cendrés, deux autres espèces au statut de conservation défavorable.
Dernière ligne droite pour l'Atlas des Amphibiens et Reptiles des Pays de la Loire
Au vue du contexte actuel, le weekend de prospection herpétologique n’a pu être maintenu. Néanmoins nous sommes dans la dernière année de mobilisation de l’atlas régional sur les Amphibiens et Reptiles et il y a encore de nombreux secteurs sous prospectés dans notre département.
Afin de pouvoir maintenir la dynamique tout en respectant les procédures pour limiter la propagation du covid 19, nous vous demandons de respecter à minima les consignes sanitaires suivantes.
Dans le cas où vous êtes en binôme, nous souhaitons que vous respectiez les conditions suivantes :
Port du masque obligatoire
Respect des gestes barrières
Désinfection régulière des mains à l’aide d’une solution hydroalcoolique
Respect d’une distance d’1,5 m entre vous
Pas de prêt de matériel entre vous
Dans le cas d’un co-voiturage, 1 personne à l’avant et 1 personne à l’arrière, désinfection avant et après de la portière et ceinture de sécurité, port du masque, stockage du matériel de chacun dans des sacs distincts afin d’éviter les manipulations.
Depuis 2016, de nombreuses personnes se sont mobilisées pour contribuer au projet d’atlas régional, merci encore pour votre participation. Malgré le contexte actuel, le projet de publication de l’ouvrage continue d’avancer et l’année 2020 est la dernière année de prospection, ainsi avec la sortie du confinement annoncée nous avons encore besoin de vous pour récolter un maximum d’observations (tout en respectant les gestes barrières et les mesures gouvernementales) et/ou saisir les données restées dans vos carnets.
Et si vous avez l’occasion de vous rendre sur des secteurs en mal de données, n’hésitez pas à prospecter et à saisir vos données.
posté par Romain Lpo Batard
samedi 23 mai 2020
Enquête pour les Rencontres des Naturalistes et Gestionnaires d’Espaces Naturels des Pays de la Loire
En janvier 2010, la Coordination régionale LPO Pays de la Loire initiait les 1ères Rencontres régionales des Naturalistes des Pays de la Loire.
En octobre 2016, le CEN Pays de la Loire initiait quant à lui le 1er Forum régional des Gestionnaires d’Espaces naturels des Pays de la Loire.
Ensemble, à partir de novembre 2017, la LPO et le CEN PDL ont mutualisé leurs 2 évènements, en créant les 1ères Rencontres des Naturalistes et Gestionnaires d’Espaces Naturels des Pays de la Loire.
Au bout de 3 éditions communes (201/2018/2019), nous prenons le temps du bilan, constatant notamment une réelle mobilisation des gestionnaires d’espaces naturels mais une baisse de fréquentation du réseau naturaliste à cette manifestation régionale désormais mutualisée, qui nous interpelle donc.
C’est le sens de ce message, visant à solliciter votre vision sur les éventuelles raisons, tant sur la forme que sur le fond, d’une désaffection des réseaux naturalistes lors de ces rencontres mutualisées entre naturalistes et gestionnaires d’espaces naturels. Nous sommes également preneurs de vos propositions et suggestions en la matière.
Nous nous tenons à votre disposition pour tout échange complémentaire et vous remercions par avance de votre contribution, qui nous sera précieuse afin d’apporter les améliorations nécessaires à l’organisation.
Merci par avance pour vos retours et contributions.
Au plaisir de vous revoir prochainement une fois déconfinés.
Et d’ici là, prenez soin de vous et de vos proches.
Mangeoires : recommandations d’hygiène pour le nourrissage des oiseaux des jardins
Quelques photos d'oiseaux à la mangeoire sont encore postées sur Faune-Loire-Atlantique.
C'est l'occasion de rappeler quelques règles concernant le nourrissage des oiseaux (tirées du blog du CRBPO).
Le nourrissage artificiel des animaux améliore probablement leur survie à l’hiver, de par leur meilleure condition ou par la réduction des risques associés à la recherche de nourriture (dépense énergétique, prédation ; Plummer et al. 2019). En revanche, cela augmente la promiscuité (car beaucoup d’individus s’alimentent au même endroit) et cela augmente les contacts entre espèces qui normalement ne se rencontrent pas ou peu. Cette forte promiscuité intra- et interspécifique augmente le risque d’épidémie. Nous présentons ici 6 règles d’hygiène simples pour l’usage des mangeoires. Ces règles ont été définies par Anouck Decors du Réseau de surveillance épidémiologique de l’ONCFS et Philippe Gourlay du Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes (voir le communiqué de presse ONCFS/Muséum/CVFSE-ONIRIS/ADILVA 2019 ; ou le site du Garden Wildlife Health). Elles sont valables pour prévenir l’apparition de maladies infectieuses autour d’un poste de nourrissage, qu’elles soient d’origine bactérienne, virale, parasitaire ou fongique.
Quand nourrir ?
1. Uniquement en hiver. Lors du réchauffement printanier (et en été), les oiseaux en ont moins besoin, et le risque de prolifération de pathogènes (bactéries, champignons) est maximal du fait des températures et humidité croissantes. De fait, le nombre de signalements de mortalité anormale de verdiers à des mangeoires culmine au printemps (ONCFS et al. 2019).
Comment nourrir sainement ?
2. Utiliser une nourriture saine, sans pathogène. Pour ça, l’entreposer au sec, à l’abri des moisissures, des rongeurs, et des oiseaux domestiques (p. ex. poules, pigeons). Ne pas donner de nourriture moisie.
3. Utiliser un distributeur qui reste sain. Pour ça, préférer les mangeoires suspendues, et éviter les mangeoires plateaux. Ne pas nourrir à même le sol. Préférer les mangeoires en plastique, dont le nettoyage est plus efficace. Le nourrissage au sol est à éviter car les pathogènes contenus dans les fientes, ou sur les pattes des oiseaux, peuvent proliférer dans le sol et contaminer les oiseaux ultérieurement. Et des moisissures peuvent se développer sur la nourriture non consommée.
4. Utiliser plusieurs points de nourrissage, éloignés, différents pour chaque type d’aliment, et les changer régulièrement d’emplacement. Cela réduit la concentration d’individus sur une même mangeoire, et la rencontre entre des espèces qui normalement ne se fréquentent pas, ou peu. Le déplacement des mangeoires réduit l’accumulation de germes sous les mangeoires.
5. Ajuster la quantité distribuée pour que la nourriture soit consommée dans les 2 jours.
Comment bien nettoyer les mangeoires ?
6. Retirer la nourriture non consommée et les fientes ; laver au savon avec une brosse ; rincer abondamment ; puis appliquer une solution désinfectante (p. ex. eau de javel diluée à 5 %, Virkon HD, THA ND) et rincer ; laisser sécher avant de remplir de nourriture. Idéalement, faire un nettoyage chaque semaine. Pour vous protéger pendant le nettoyage, portez des gants de ménage.
7. Si vous utilisez des abreuvoirs, appliquez les mêmes précautions, mais avec un nettoyage si possible chaque jour.
Que faire si vous constatez une mortalité anormale d’oiseaux à votre mangeoire ?
Des recommandations d’hygiène similaires sont diffusées par l’Observatoire des oiseaux des jardins (Ligue pour la protection des oiseaux et Muséum national d’histoire naturelle).
Quelles preuves a-t-on de risques épidémiques aux mangeoires ?
Retenons deux maladies d’apparition récente parmi les oiseaux des jardins en France :
La trichomonose. Celle maladie touche les fringilles, en particulier le Verdier d’Europe et le Pinson des arbres (Lawson et al. 2018). Apparue récemment en France (Gourlay et al. 2011), elle a donné lieu à des mortalités anormales localisées (Chavatte et al. 2019 ; ONCFS et al. 2019). Au Royaume-Uni, ce pathogène a contribué au déclin récent des populations de verdiers (Robinson et al. 2010 ; Lawson et al. 2018). De fait, les régions françaises où des mortalités anormales de verdiers ont été signalées en 2018 et 2019, avec des cas avérés de trichomonose (Hauts-de-France, Normandie, Bretagne), correspondent aux régions où viennent hiverner des verdiers anglo-saxons.
Gourlay P., Décors A., Jouet D., Treilles D., Lemberger K., Faure E., Moinet M., Chi J., Tyler K., Cuningham A., Lawson B., 2011. Finch trichomonosis spreads to France. European Section of the Wildlife Disease Association Bulletin, 2 : 9-10.
Robinson R. A., Lawson B., Toms M. P., Peck K. M., Kirkwood J. K., Chantrey J., Clatworthy I. R., Evans A. D., Hughes L. A., Hutchinson O. C., John S. K., Pennycott T. W., Perkins M. W., Rowley P. S., Simpson V. R., Tyler K. M., Cunningham A. A., 2010. Emerging Infectious Disease Leads to Rapid Population Declines of Common British Birds. PLoS ONE, 5 (8) : e12215.
Rédacteur : Pierre-Yves Henry
posté par Romain Lpo Batard
vendredi 27 mars 2020
Confinés mais aux aguets : inventaire des oiseaux de chez vous.
Le défi proposé par Faune-France consiste à noter toutes les espèces que vous observez de chez vous, sous forme de listes complètes. Il peut s'agir :
- de formulaires Oiseaux des jardins, et dans ce cas pas besoin de code. Si votre inventaire est complet, il est possible de l'indiquer en éditant une donnée du relevé, puis en faisant "Modifier formulaire" et enfin en cliquant sur "Toutes les espèces vues ont été signalées".
- de listes de 5 minutes, intégrant le programme EPOC, dans ce cas merci de l'indiquer en commentaire de la liste et de bien sélectionner le code étude "[Acasa] Confinés mais aux aguets" ; vous pouvez faire autant d'EPOC que vous voulez.
- de listes complètes plus longues, idéalement de 20 minutes au maximum, avec là encore la sélection du code étude "[Acasa] Confinés mais aux aguets".
Comment trouver les codes études ?
Sur Faune-France et les Faunes locaux, il est demandé sur la première page, avant de lister les espèces :
Sur NaturaList le Code étude est demandé à la fin du relevé.
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune